Fonderie de Bretagne : Des élus et des syndicalistes demandent à Macron d’agir
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- 3 janv.
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La liste des fermetures industrielles en Bretagne s’allonge après Saupiquet et Michelin…
Nous l’annoncions dans nos colonnes il y a quelques jours : la fonderie de Bretagne de Caudan et ses quelques 310 salariés se retrouvent sur le carreau après la fin de négociation de rachat par le fonds d’investissement allemand Privâtes Assets. Motif de la rupture des discussions : Renault refuse de s’engager sur un volume de production. Rappelons que sans cet engagement le repreneur potentiel avait clairement indiqué qu’il en resterait là. Plusieurs élus du Pays de Caudan, du Morbihan et de la Région Bretagne ont mêlé leurs signatures à celles de syndicalistes comme Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, pour adresser une lettre ouverte au Président Macron afin qu’il intervienne auprès du groupe Renault pour le faire changer de position. Les signataires expliquent « qu’ils refusent que la fermeture de la Fonderie de Bretagne devienne le symbole de la désindustrialisation du pays et de l’impuissance de l’Etat à se faire respecter par les grands groupes français… »
Renault a bénéficié d’aides publiques très importantes
Rappelons encore que la production effectuée jusqu’à présent à Caudan sera effectuée en Espagne, au Portugal mais aussi en Turquie. Rappelons encore et surtout que Renault a bénéficié de 298 millions d’euros d’aides publiques en 2023 et un prêt garanti de l’Etat de 4 milliards d’euros ». Emmanuel Macron a toute latitude à agir puisque l’Etat dispose de 15 % des parts de Renault. Un vrai levier.
Près de 800 emplois industriels de perdus en Bretagne
Ce triste épisode pour la Bretagne fait suite à d’autres annonces de fermetures industrielles en Bretagne dont Michelin à Vannes (290 salariés) ou encore Saupiquet à Quimper (152 licenciements) avec là aussi une délocalisation de la production dans les pays du sud Europe (Portugal et Espagne). Bretagne, ton industrie fout le camp…
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