Le 17 mai prochain, à l'occasion de la Saint Yves, nous appelons à manifester dans les rues de Rennes aux côtés de nombreuses autres organisations du mouvement culturel et politique breton.
- Rédacteur
- 30 avr.
- 2 min de lecture
Le secteur associatif et culturel breton, vital pour la sauvegarde et la pérennisation de nos langues et de notre culture, est frappé de plein fouet par les politiques d'austérité et se retrouve aujourd'hui en grand danger. Fermeture d'Amzer Nevez, difficultés financières et diminution drastique du nombre de contrats aidés à Diwan, suppression ou diminution de la participation de certains conseils départementaux au dispositif "Desk", placement en cessation de paiement de Coop Breizh, menace pesant sur Dastum, importantes coupes dans les subventions à peu près partout ailleurs... Aucune association ou organisation n'est épargnée !
Loin de ne concerner que les structures spécifiquement dédiées a la culture bretonne et aux langues de Bretagne, c'est en réalité la totalité du monde associatif qui est visé. Dans les Pays de la Loire la présidente de région, Christelle Morançais a ainsi fait voter une baisse du budget de 82 millions supprimant la quasi-totalité des subventions attribuées aussi bien à la culture et au sport, qu'aux droits des femmes et à l'écologie. Au conseil départemental d'Ille et Vilaine, d'après des sources internes, le budget est désormais à peine suffisant pour financer les dépenses sociales essentielles tel que l'AAH, le RSA et l'accompagnement des mineur-es. En tout c'est plus de 7 milliards de coupes budgétaires qui sont infligés aux collectivités locales et territoriales par l'État dans son budget 2025, passé en force avec le recours au 49.3 ! Or ce sont ces mêmes collectivités qui se chargent de l'essentiel du soutien au secteur associatif
Intégrées dans une baisse totale du budget de l'Etat de 40 milliards, ces coupes budgétaires s'inscrivent dans une politique d'austérité sans précédent, que le gouvernement cherche à justifier en prétextant une hausse record de la dette. Sauf que cette situation c'est lui-même qui l'a créé …
La suite et le texte au complet sur notre site
Comments