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Le département des Côtes-d’Armor se met à la diète… comme les autres !

Christian Coail, président du département des Côtes d’Armor. 
Christian Coail, président du département des Côtes d’Armor. 

Après le Finistère, le Morbihan, l’Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique, c’est au tour du département des Côtes-d’Armor de rencontrer des difficultés financières. Son président, Christian Coail, a convoqué aujourd’hui l’assemblée des élus départementaux pour en débattre. L’équation est complexe : face à des recettes en berne, aux charges transférées par l’État sans réelle compensation et aux coupes budgétaires attendues dans le cadre de la loi de finances, le département voit ses dépenses augmenter. Cette hausse est notamment due aux décisions de l’État, comme la revalorisation du point d’indice fixant le salaire des fonctionnaires.


Effet de ciseau


On se souvient que, sous le gouvernement Barnier, un effort d’économie de 5 milliards d’euros avait été demandé sur les dotations de l’État. Cet effort a ensuite été réduit à 2,2 milliards par François Bayrou. Pour le département des Côtes-d’Armor, cela signifie un passage de 20 millions à 10 millions d’euros d’économies à réaliser. Christian Coail rappelle également que l’État doit toujours à sa collectivité une somme colossale de 85 millions d’euros au titre du RSA, non compensée.

Pour éviter que le navire ne prenne l’eau, le département a déjà pris des mesures en supprimant des postes : près de 60 en trois ans. Mais cette politique trouve ses limites. L’espoir repose désormais sur une hausse des recettes, notamment via les droits de mutation si le marché immobilier retrouve son niveau de 2021. Cependant, rien n’est garanti, les taux d’intérêt bancaires ne baissant que très lentement, ce qui freine la reprise.


Pas touche aux solidarités


Même si de nouvelles économies sont envisagées, les politiques de solidarité ne seront pas affectées. De même, les contrats de territoire avec les communes, elles-mêmes contraintes budgétairement, ainsi que les emplois associatifs et départementaux, seront préservés.

Pour répondre aux besoins d’investissement, le département prévoit de recourir à un emprunt de 73 millions d’euros. « Le département peut se le permettre, car notre gestion est saine », précise Christian Coail.

 
 
 

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