Si rien n’est fait aujourd’hui, la langue bretonne disparaîtra demain… Pour la création d’un nouvel esprit "Diwan" !
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- 21 janv.
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207 000 locuteurs environ en 2018, à peine environ 107 000 locuteurs en langue bretonne en 2024… La Bretagne historique perd le fondement de son identité… Ce sont en tout cas les derniers chiffres du sondage TMO financé par la Région Bretagne. La dégringolade est la même pour le gallo (132 000 en 2024 contre 191 000 en 2018). Cela provient tout naturellement de la disparition progressive des générations nées après-guerre. Cependant, les locuteurs en langue bretonne sont désormais plus jeunes, notamment grâce à une formation dispensée à l’école. La langue se transmet plus par la scolarité (78 %) que par la famille pour le breton et inversement pour le gallo où l’enseignement est très faible.
Mais les chiffres restent catastrophiques, d’autant plus que l’Etat français ne respecte pas ses engagements contractés à travers la convention spécifique pour les langues de Bretagne signée il y a près de trois ans par Jean Castex, qui est restée sans effet depuis. La Région Bretagne a, quant à elle, adopté un plan de réappropriation des langues doté de 13 millions d’euros d’ici 2027, mais hélas, bien insuffisant au regard du besoin d’enseignants dans les écoles pour répondre simplement à la demande sociale actuelle.
Une solution pour stopper cette dégringolade ? « Que la Région Bretagne prenne le taureau par les cornes et se substitue à l’Etat et prenne en charge la question de l’enseignement du breton », estiment des militants, hélas, là aussi, trop peu nombreux. C’est pourtant ainsi que Diwan est né en 1977…
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