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Une chargée de mission « algues vertes » nommée par l’État en Bretagne

Laurence Locca a effectué ses études à Rennes. Elle sera en poste à la préfecture de Région Bretagne
Laurence Locca a effectué ses études à Rennes. Elle sera en poste à la préfecture de Région Bretagne

Le sujet des algues vertes reste d’actualité en Bretagne : elles continuent de polluer les plages… mais pas seulement. Leurs effets, visibles et invisibles, alimentent depuis des décennies le débat politique breton, opposant farouchement les défenseurs de l’environnement à une agriculture productiviste qui, malgré certains efforts, reste pointée du doigt par les écologistes. L’État français, lui aussi critiqué, a récemment été condamné pour son manque de volonté politique à traiter ce problème.


À la fac à Rennes


C’est dans ce contexte que la Bretagne va désormais bénéficier d’une chargée de mission « algues vertes », dont l’objectif sera de « favoriser la mise en œuvre du plan de lutte contre la prolifération des algues vertes ». Il s’agit de Mme Laurence Locca. Cette haute fonctionnaire a précédemment occupé des postes à la Direction générale de la cohésion sociale et à l’ARS en Normandie. Elle a également étudié à l’Université Rennes 2.


Un rôle d’appui


Son rôle consistera aussi à appuyer les préfets de département et leurs services, les directions départementales des territoires et de la mer (DDTM), ainsi que le secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR) à la préfecture de Région Bretagne. Dans un communiqué, l’État précise que sa mission sera de « renforcer la coordination opérationnelle autour de cet enjeu environnemental majeur afin de préserver la qualité des milieux naturels et la santé publique ». Vaste programme !


5 000 euros pour « Eaux et Rivières »


Cette nomination intervient peu de temps après la condamnation de l’État par la justice, qui lui a enjoint de prendre, dans un délai de six mois, « toutes les mesures nécessaires pour réduire effectivement la pollution des eaux par les nitrates d’origine animale ». Une nouvelle condamnation pour ses carences dans la lutte contre les algues vertes. Le tribunal a également reconnu le préjudice moral subi par l’association Eaux et Rivières de Bretagne, à qui l’État devra verser 5 000 euros d’indemnité.

 
 
 

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