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KOUN BREIZH saisit en urgence l’UNESCO


Les alignements de Carnac viennent d’intégrer le patrimoine mondial de l’UNESCO. 
Les alignements de Carnac viennent d’intégrer le patrimoine mondial de l’UNESCO. 

KOUN BREIZH saisit en urgence l’UNESCO pour faire modifier le projet d’éoliennes géantes à Belle île : atterrage à Erdeven et la traversée des trois câbles de 220 000 volts par le périmètre retenu pour le classement Unesco. L’association KOUN BREIZH, en charge de la défense du patrimoine breton, vient de saisir l’UNESCO afin de contraindre l’État et RTE à modifier le projet des éoliennes géantes à Belle-île pour le rendre conciliable avec la préservation des menhirs de Carnac désormais inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. La mise en œuvre du projet actuel, tel qu’il est conçu, serait une catastrophe pour la sauvegarde de notre patrimoine mégalithique. KOUN BREIZH, association reconnue d’intérêt général, partage l’enthousiasme général autour du classement au patrimoine de l’humanité de nos champs de menhirs de Carnac, berceau de la civilisation mégalithique occidentale. Ces menhirs élevés par nos aïeux participent de notre identité bretonne. Ce classement signifie pour la Bretagne une véritable reconnaissance pour son patrimoine trop souvent secondarisé par les pouvoirs publics. Cette déconsidération se manifeste encore, hélas, dans les choix d’aménagement retenus par l’État et RTE pour la localisation des éoliennes géantes au large de Belle île et surtout dans l’atterrage prévu à Erdeven, en plein champ de menhirs et dans le tracé des câbles électriques à travers le périmètre retenu pour le classement UNESCO. C’est par la zone cœur de l’Unesco, le plateau de Carnac où se trouvent nombre de menhirs et de tumulus que passeront trois câbles chargées de 220 000 volts. Seul l’UNESCO peut encore faire modifier ce projet pour voir préserver notre patrimoine Mégalithique.                                                                                                                                                     

Une autre solution est possible Le dossier soumis à l’UNESCO comporte 550 monuments mégalithiques recensés sur un territoire de plus de 1000 km², s'étendant de la Baie de Quiberon au Golfe du Morbihan, soit 28 communes concernées. Tumulus, cairns, parfois gravés comme à Gavrinis
(la "chapelle sixtine" du mégalithique) ou au Mont Arzon, dolmens, menhirs, c'est un patrimoine unique datant d'environ 6 500 ans- le tumulus Saint-Michel, à Carnac,
c'est 2 700 ans avant les premières pyramides égyptiennes. Mais nous sommes loin d’en avoir pris la mesure, car sous les dunes d’Erdeven et dans le périmètre retenu pour le classement de l’Unesco sommeillent quantités de vestiges archéologiques qui ne manqueraient pas d’être détruits par le forage dirigé entrepris pour faire passer les câbles. Un forage dirigé est un forage sans tranchée, horizontal effectué sous haute pression en utilisant des fluides de forages injectés pour ameublir le sol. On imagine les dégâts pour la terre des menhirs de Carnac qui, selon les meilleurs connaisseurs comme le regretté Yves COPPENS, mériterait d’être sacralisée tant elle recèle de richesses archéologiques. Personne ne peut dire à quelle profondeur se trouvent les vestiges archéologiques. Nous n’en savons rien. Qui plus est, si nous ne savons pas de manière précises les raisons qui ont poussé
nos aïeux à édifier ces pierres, nous savons que les forces telluriques ou les énergies en provenance de la terre y sont pour beaucoup. Nul doute que le passage de 220 000 volts
à travers nos champs de menhirs serait de nature à bouleverser ces forces telluriques et à annihiler les raisons qui ont poussé à leur localisation précise. "Une autre solution était possible pourtant : la ligne de train appelée tire-bouchon avait été évoquée. En 2022, le maire de Carnac, Olivier Lepick, président de Paysages de
Mégalithes qui porte le projet de classement UNESCO, avait exprimé sa stupéfaction et son
inquiétude devant la solution choisie par RTE : « C'est surprenant de la part de l'État. Ils connaissent le projet d'inscription des mégalithes. Ce n'est pas possible que l'atterrage passe au milieu de notre zone, car c'est mettre en grande difficulté notre dossier. C'est d'autant plus curieux, qu'ils nous ont toujours garanti qu'ils contourneraient la zone ».
(Le Télégramme, 18 novembre 2022 : À Carnac, le projet d'éoliennes flottantes va-t-il faire de l'ombre aux menhirs ? ) Malgré ces critiques de bon sens, l’État et RTE ont maintenu leur position. Il en résulte aujourd’hui que seule l’UNESCO peut aujourd’hui forcer les autorités à revoir leur projet. C’est la raison pour laquelle nous sollicitons ce jour l’UNESCO afin qu’elle fasse pression sur les autorités françaises pour modifier le projet des éoliennes géantes de Belle-île et le rendre conciliable avec la protection légitime de notre patrimoine mondial.

Pour Koun Breizh le président Yvon Ollivier

 
 
 

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