Max Brisson va diriger une mission d’information sur la loi Molac
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- 24 févr.
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Notre confrère Mediabask explique que Max Brisson va diriger une mission d’information sur la loi Molac. Nous reprenons ci-dessous l’essentiel de l’information : « La loi sur les langues régionales avait défrayé la chronique lors de son vote, en 2021, du fait de sa censure partielle par le Conseil constitutionnel, écrit Mediabask. Le sénateur LR Max Brisson vient d’être désigné rapporteur de la mission d’information relative à son évaluation. »
Rappelons que la loi du 21 mai 2021 avait provoqué de l’intérêt auprès des défenseurs des langues régionales. Un enthousiasme refroidi par la décision du Conseil constitutionnel de censurer une partie de la loi Molac. Près de quatre ans plus tard, Max Brisson (Les Républicains) a été chargé, le 19 février, de mener une mission d’information sénatoriale pour évaluer la loi relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion.
Les réussites et les freins
Mediabask poursuit : « Membre de la commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport, le sénateur biarrot a constaté des problèmes dans son application. « Presque trois ans après son adoption, des remontées de terrain indiquent des défaillances dans sa mise en œuvre dans de nombreux territoires », témoigne-t-il dans un communiqué. L’objet de son évaluation est de déterminer « les réussites et les freins, et ainsi garantir une mise en œuvre efficiente » du texte législatif. »
Un spécialiste des langues
Le journal basque poursuit : « Ancien président de l’Office public de la langue basque (de 2004 à 2011), actuellement conseiller départemental et président du parti Les Républicains dans les Pyrénées-Atlantiques, Max Brisson connaît bien le dossier des politiques linguistiques. « Les langues régionales sont le cœur de l’identité de bien des territoires ; la garantie de leur promotion est indispensable et la pleine application de la loi Molac nécessaire. C’est tout le sens de cette mission d’information diligentée par le Sénat », affirme-t-il. »
Manifestations et réactions
Mediabask conclut : « En 2021, le Conseil constitutionnel avait remis en question l’article de loi portant sur l’immersion, la mesure phare proposée par le député breton Paul Molac dans son texte. Au-delà de la réprobation de toute la classe politique, cette décision avait été suivie d’une manifestation importante dans les rues de Bayonne et avait été l’objet d’un courrier des rapporteurs spéciaux du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, qui avaient exprimé leur inquiétude. »
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