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Le lycée Diwan de Carhaix peut-il sortir de la crise ?


À la tribune de l’assemblée générale du lycée Diwan de Carhaix, de gauche à droite, le président du CA du lycée, Mickaël Couteller, le nouveau directeur, yann-Fañch Millet, et la nouvelle présidente de Diwan Breizh, Anne-Sophie Bratz. 
À la tribune de l’assemblée générale du lycée Diwan de Carhaix, de gauche à droite, le président du CA du lycée, Mickaël Couteller, le nouveau directeur, yann-Fañch Millet, et la nouvelle présidente de Diwan Breizh, Anne-Sophie Bratz. 

L’assemblée générale du lycée Diwan de Carhaix s’est tenue samedi au château de Kerampuilh, en présence du président du conseil d’administration, Mickaël Couteller, de la nouvelle présidente de Diwan Breizh, Anne-Sophie Bratz, en remplacement de Yann Uguen qui, tout en quittant la tête du réseau, entre au conseil d’administration de l’établissement. À la tribune également, Yann-Fanch Millet, le nouveau directeur du lycée. Dans la salle, une trentaine de personnes, dont plusieurs parents d’élèves et des représentants de la mairie de Carhaix, Anne-Marie Kerdraon, et du conseil régional de Bretagne, Christian Troadec.


Vives inquiétudes


Chacun a pu rappeler les vives inquiétudes de l’ensemble du réseau Diwan, tant au niveau des parents qui voient leurs contributions financières augmenter tous les ans, que des enseignants qui constatent une baisse des effectifs du lycée de Carhaix d’une centaine d’élèves en moins de 5 ans, l’ouverture du second lycée à Vannes ne compensant pas la perte d’élèves de Carhaix. L’inquiétude et la colère se sont cristallisées lors du blocus du lycée organisé il y a quelques semaines par les lycéens eux-mêmes. Leur courage a été salué par tous. L’ensemble des participants reconnaît la nécessité absolue de retrouver de la sérénité dans l’établissement, qui ne peut passer que par de meilleures conditions de vie et de travail pour les élèves tout comme pour les personnels.


Le rôle de l’Ailes


Des interrogations ont aussi porté sur les relations entre l’Ailes et la Région Bretagne. La défense de Loïg Chesnais-Girard, estimant que l’association gestionnaire des locaux « ne fait pas de gras », a beaucoup interrogé. Certains estiment que ces propos sonnent comme un aveu, ce qui serait au détriment de Diwan. Le déficit financier du lycée est en effet conséquent et, plus les efforts sont entrepris pour diminuer ce déficit, plus les conditions de vie des lycéens se dégradent. Des parents d’élèves « du navire amiral de la langue bretonne » ont insisté sur le fait que Kerampuilh est d’abord un lycée et doit le rester. Les questions de structures d’hébergement pour accueillir d’autres groupes et associations durant les week-ends, petites vacances et grandes vacances ne doivent constituer qu’une activité secondaire. Or, c’est l’inverse qui se produit actuellement. Le bâtiment d’internat n°5, comportant jusqu’à la rentrée dernière des chambres et le foyer, a été retiré à Diwan, créant la colère des lycéens qui n’ont plus aucun lieu pour se retrouver en dehors des cours. Des parents ont expliqué qu’ils ne pouvaient plus accepter de voir leur enfant les vêtements pleins de boue (le seul espace offert aux lycéens est celui des pelouses, été comme hiver), alors même que, de surcroît, les douches fonctionnent de manière aléatoire.


Une nouvelle rencontre est prévue avec la Région Bretagne dans les prochaines semaines pour tenter de dénouer la crise.

 
 
 

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