La Région Bretagne au régime sec…
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- il y a 12 heures
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Il est toujours intéressant d’écouter le vice-président aux finances de la Région Bretagne, Stéphane Perrin-Sarzier, tant celui-ci s’applique, avec beaucoup de pédagogie, à expliquer la situation financière de la collectivité et les efforts budgétaires supplémentaires que l’Etat lui réclame pour 2026, ce qui grosso-modo, est sensiblement du même ordre que l’an passé, à savoir 40 millions d’euros.
Cette nouvelle ponction s’apparente au don gratuit qu’effectuait le Parlement de Bretagne à la France au temps de Louis XIV et va une nouvelle fois dégrader les comptes de la Région déjà privée depuis plusieurs années de toute autonomie fiscale. L’Etat réclame plus de 5 milliards d’euros aux collectivités, soit 30 % de l’effort global, alors que la date de ces mêmes collectivités ne représente que 5 % de la dette globale de la France au sein des quelques 3400 milliards d’euros d’endettement actuel. Il faudra donc « taper » dans les investissements en renonçant ou en décalant des projets.
La Région Bretagne a bien mis en place une nouvelle fiscalité et bénéficiera de nouvelles recettes à travers le versement mobilité mais celle-ci ne représentera au final que ( ?) 28 millions de recettes au lieu des 40 millions d’euros initialement espérés.
Sur les sujets comme la langue bretonne, budget sanctuarisé, tout comme le sport et la culture, et où les besoins sont immenses, il est vain de demander des efforts budgétaires puisque la réponse tient à cette réplique « Nous sommes au régime sec… ».
Bien pratique !








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